Ainay
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Avec sa voûte, sa basilique, et le souvenir de ses remparts, le quartier Ainay dévoile sa richesse à chaque coin de rue. BARNES Lyon vous fait découvrir en détail ce quartier mais aussi tous les quartiers de Lyon.
Histoire du quartier Ainay
Quartier de prédilection de l’aristocratie lyonnaise dès le XVIIIe siècle puis de la grande bourgeoisie au XIXe, ce petit bout de Presqu’île a su se transformer tout en conservant son âme. Situé au sud de la place Bellecour et au nord de Perrache, le quartier est constitué d’habitations datant en majorité du XIXe siècle. Il s’est développé autour de la basilique Saint-Martin-d’Ainay, témoignage de l’art roman, construite au XIe siècle sous la Restauration.
Ce domaine religieux était entouré de remparts, dont on retrouve encore les traces. Les riches soyeux s’y installent au XVIIIe et traditionnellement les grandes familles lyonnaises investissent les vastes appartements anciens. Si les façades demeurent non ostentatoires, la richesse devant rester discrète, les intérieurs reflètent les fastes cachés de l’époque. Aujourd’hui, si de nombreuses familles lyonnaises demeurent fidèles à ce quartier, elles côtoient désormais une population davantage hétéroclite composée de jeunes cadres et d’étudiants.
Dans les rues du quartier Ainay
Ainay a su néanmoins conserver son esprit « village », si apprécié de ses habitants. Mais d’une artère à une autre, Ainay découvre des visages singuliers.
La rue piétonne Victor-Hugo fut imaginée au XVIIIe afin d’assurer la liaison entre la place Bellecour et la gare de Perrache lors de l’arrivée du chemin de fer. Elle demeure l’axe principal du quartier investi par de nombreux commerces. Appréciée pour ses beaux immeubles bourgeois, la rue très fréquentée, a malheureusement perdu de son charme d’antan.
Côté Saône, le quai Maréchal-Joffre est bordé de beaux immeubles du XIXe bénéficiant d’une superbe vue sur le fleuve et Fourvière. Majestueuses portes d’entrée, façades couronnées et fenêtres à chapiteaux donnent le ton. Au numéros 6 et 7, un immeuble aux allures de château datant de 1897 est ainsi ouvert par deux portes jumelles et terminé par des colonnes arrondies soutenues par des têtes de lions. Longé de saules pleureurs, le bas port a conservé ses pavés et des rails de chemin de fer qui témoignent de son activité portuaire. Parallèle au quai, la rue Vaubecour, certes moins fréquentée que la rue Victor-Hugo, concentre les commerces de proximité, au cœur du la vie du quartier.
Parallèlement, la rue Sala constitue l’un des plus anciens axes de communication du quartier. Elle daterait en effet de 1504 suivant un tracé gallo-romain. Au XVIIIe siècle, de nombreux couvents et monastères y étaient établis et elle possède la fameuse cour des Fainéants, petit passage à double entrée qui se situe entre les 29 et 31, rue Sainte-Hélène et les 42 et 44, rue Sala.
Non loin, la rue des Remparts d’Ainay suit le tracé des anciens remparts et de la « voûte d'Ainay » qui est à l’emplacement d’une ancienne porte de l’enceinte de l’abbaye rappellent le riche passé de ce quartier historique. En s’éloignant de la Saône, une fois passée la rue Victor Hugo, il découvre un autre visage.
Beaucoup ne connaissent d’Ainay que sa rue Auguste Comte autrefois réservée aux antiquaires et qui depuis quelques années accueille les plus belles enseignes de décoration, mobilier, cuisine et de nombreuses galeries d’art : Home autour du Monde, Hyggelig, Caravane, Bulthaup, etc. Plus ancienne, la Maison Germain fondée en 1660 réédite et négocie des soieries d’ameublement et des papiers peints. Réputée pour ces enseignes, la rue Auguste Comte est aussi remarquable pour ses façades, ses bâtiments majoritairement du XIXe siècle de deux à cinq étages et ses portes parfois monumentales. À l’automne, les commerçants ouvrent leurs portes dans une rue devenue piétonne à l’occasion du fameux « Tapis rouge ».
À proximité, la rue de la Charité abrite quant à elle, dans un ancien hôtel de Villeroy, famille lyonnaise du XVIIe siècle, le Musée des tissus et des arts décoratifs, première collection de tissus au monde avec 3 millions de pièces représentant l’histoire du textile, notamment celle des soieries lyonnaises mais aujourd’hui menacé de fermeture.
De par son patrimoine architectural et son activité commerçante, le quartier d’Ainay, réputé pour sa sagesse, sort de sa torpeur.
Sortir dans le quartier Ainay
De nombreux restaurants y ont élu domicile comme le Comptoir d’Ainay, La Table de Suzanne, Cuisine et Dépendances Acte 2, Café Comptoir Abel, etc.
Scolarité à Ainay
Pour les enfants, le quartier abrite des établissements publics dont Jean Monnet et différents établissements privés : Saint Marc, Chevreul.
À proximité de la place Bellecour, du métro Ampère-Victor Hugo et de la gare Perrache, le quartier d'Ainay convient aux citadins qui recherchent l’emplacement central et un lieu de vie ayant une forte identité et du caractère.
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Données démographiques
Ainay
LOGEMENT
Répartition des résidences
5 712
Résidence principale
286
Résidence secondaire
662
Logement vacant
14
Nombre de maisons
6 603
Nombre d'appartement
Nombre de pièces
Surfaces
Année de construction
POPULATION
Répartition par âge
Total: 10 762
Répartition Hommes/femmes*
5 918
Femmes
4 844
Hommes
Composition des familles
Enfant de moins de 25 ans
42%
1 enfant
36%
2 enfants
15%
3 enfants
6%
4 enfants et plus
Statut marital du foyer: 2 989 couples mariés 6 312 couples en concubinage
EMPLOI ET REVENUS *
Population catégorie socio-professionnelle
Revenu médians des ménages
36 125 €
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